Dominique Spagnolo

Musicien autodidacte, Dominique Spagnolo a commencé à composer dès ses débuts en musique. Adolescent il découvre la musique symphonique et se passionne très vite pour l'orchestre. Avant même d'avoir son Bac il remporte déjà plusieurs prix de concours de compositions régionnaux, et est invité à diriger sa musique lors d'une session de l'Orchestre Symphonique Junior Départemental du Lot-et-Garonne. A 16 ans il est déjà membre de la SACEM.

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Il poursuit ses études de composition au Conservatoire National de Région de Bordeaux auprès de Michel Fusté-Lambezat en 1998-2001, ainsi que des études d'harmonie. Il se perfectionne ensuite auprès d'Olivier Kaspar et Elisabeth Ballon au CNR de Saint Maur (Orchestration et Harmonie) où il obtiendra son prix d'écriture mention très bien ainsi qu'un prix SACEM pour l'excellence de son parcours.

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Il est, depuis janvier 2015, compositeur en résidence à l'Orchestre de l'Opéra de Massy.

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Dominique Spagnolo a composé un grand nombre de pièces symphoniques, chorales, musique de chambre, mélodies, ainsi que des musiques de court métrages. Il est l'auteur de trois opéras qui ont fait l'objet de nombreuses représentations dans des salles prestigieuses d'Ile-de-France.

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"Je compose depuis toujours, c'est même comme cela que je suis venu à la musique. C'est vite devenu pour moi une nécessite. Avant tout il ne peut y avoir de musique sans mélodie, sans ce chant, ce lyrisme au sens très large, qui vient saisir le cœur et l'âme de l'auditeur. Je n'écris pas de la musique "concept". Oui la musique est un langage qui a ses règles, ses formes, ses manières, mais avant tout elle est cette vibration qui nous touche. Je compose pour transmettre un message, une émotion, un sentiment, pour raconter une histoire, méditer sur un texte, etc.

Au XX° sc. les compositeurs se sont progressivement coupés du public en produisant une "musique" complètement intellectualisée, parfois froide et sans sentiments.

Je me réjoui que nous revenions progressivement à la mélodie, à des harmonies plus audibles et décomplexées (sans être forcément banales...), qu'il ne soit plus "mal vu" d'écrire en Do Majeur, ni de laisser les musiques populaires se mélanger à la musique savante."

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Dominique Spagnolo

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